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Dans un contexte marqué plus que jamais par l’incertitude, les exigences à satisfaire pour assurer la durabilité des systèmes de production – réponse quantitative et qualitative aux demandes qui s’expriment sur les marchés, compétitivité économique, attractivité des métiers, qualité de gestion de l’environnement, sécurité sanitaire des produits destinés à l’alimentation – sont plus nombreuses, plus contraignantes et de nature plus diverse que celles qui étaient formulées au cours des décennies précédentes.

Il incombe aux organismes de R et D d’identifier les voies qui rendent possible l'amélioration des performances des systèmes de culture– sans exclure ni l’amélioration progressive des systèmes existants ni l’exploration d’alternatives plus radicales - et, dans tous les cas de figure, d’acquérir les références nécessaires en élaborant les méthodes appropriées. A la base, cette démarche implique de mieux comprendre non seulement comment sont obtenus les divers types de performances, mais aussi et surtout les conditions qui les rendent plus ou moins compatibles.

Au final, l’un des changements les plus profonds auquel veut contribuer le GIS est l’instauration d’un mode de fonctionnement réellement coopératif du système de R & D, qui consiste non seulement à assurer un bon passage de relais entre ses différents maillons, mais à définir et mettre en œuvre en commun une partie de leur stratégie, depuis la recherche de base jusqu’à l’accompagnement des innovations sur le terrain.